PRESENTATION DE L'AUTEUR ET DE SON OUVRAGE (Sortie prévue dans le courant du mois de décembre)

Monsieur Pierre Hamet BA, est un jeune Sénégalais titulaire d’un doctorat de troisième cycle en anthropologie, d’un DES en sciences du langage et de la communication, d’un DES en sciences politiques, d’un Master en Marketing Politique et d’un certificat de spécialisation en Anthropologie médical. Il a enseigné en Angleterre et a présenté des dizaines de conférences de par le monde sur différentes théories et publications qu’il a réalisées. Spécialiste incontesté et reconnu en matière de civilisations africaines, il a créé et théorisé pour les formes de manifestations esthétiques africaines, le concept «cultures matérielles» qu’il assimile à la catégorie des créations africaines, injustement rangées au sein d’une histoire de l’Art, qui ne leur permet pas d’être appréhendées dans toute leur plénitude et toute leur dignité d’existence. Il poursuit actuellement des recherches en anthropologie médicale en essayant d'établir un système d’analyse des facteurs au sein de la société sénégalaise qui peuvent induire des troubles psychiques chez l’adulte. En marge de ses activités de recherches, il dirige au Sénégal depuis octobre 2005 une société spécialisée dans le marketing politique, la communication institutionnelle, le Mangement d’entreprise et la communication des médias. Personnalité atypique, en dehors des conventions et autres entraves sociales, volontariste, d’une probité intellectuelle remarquable, il est l’aube d’une pensée intellectuelle nouvelle, proche du peuple, soucieux de son devenir. C’est pourquoi, loin d’une prise de position partisane, il se place dans une dynamique d’avant-gardiste. Au moment de nous forger une destinée et face à la tentative de manipuler la volonté populaire par un tour de magie basé sur le saupoudrage médiatique, il tente dans un style très personnel et inhabituel d’éveiller notre conscience, pour que l’on ne se trompe pas sur les personnages qui réclament la responsabilité de nous conduire dans le futur. Sa conception du devoir et son sens patriotique l’y obligent, il s’en acquitte avec une remarquable dextérité. CONTEXTE A la veille des élections présidentielles de 2007, le paysage politique sénégalais semble de plus en plus dessiner les ambitions, les prétentions des uns et des autres mais aussi et surtout les possibles protagonistes du pouvoir. Plus que 100 jours avant les confrontations électorales, l’opinion internationale et nationale retient son souffle, le Sénégal va encore se mettre sur la sellette ; Il s’agit de confirmer une maturité politique, une culture démocratique et éviter les démons qui ont secoué presque tous les pays de la sous région. L’exception sénégalaise doit être et demeurer. Naturellement, cette phase critique de notre existence appel des actions et des réactions dont, les conséquences, sur le plan socio économique, vont déterminer l’avenir de notre pays. Les attentions sont captivées par un questionnement sans fin sur celui qui sera le futur Président de la République. Le décor est planté, les ambitions se font jour, dans un jeu d’alliance et de mésalliance, on se positionne, on se dévoile. Tels des paons, on se met sous son meilleur jour pour séduire. Le pays est installé dans sa campagne électorale, le quotidien des sénégalais est régulé par des déclarations et des prises de positions tendant à faire de leurs auteurs les seuls capables de redresser une « situation alarmante », à nous éviter « des catastrophes imminentes » à « régler de manière définitive » la demande sociale. C’est sans doute de bonne guerre, le propre d’un parti politique étant de conquérir le pouvoir. Avec prés de 84 formations politiques, donc autant de candidats potentiels, vous conviendrez qu’il ne sera pas aisé dans le contexte actuel de faire un choix objectif. Toutes les voix qui s’élèvent, prêchent ou dénigrent, les beaux discours, les belles stratégies sont mises en branles. On fait appel aux techniques les plus modernes de marketing pour vendre son candidat. Ceux qui ont les moyens d’émerger de la cacophonie occupent le devant de la scène, leurs moindres faits et gestes sont commentés, amplifiés et présentés à la vue du peuple de la manière la plus abjecte ou la plus pure selon que l’on soit avec ou contre. La “médiatite” – entendez la propension d’une certaine presse à monter en épingle de manière amplifiée, dans le seul but commercial, toute information se référant à cette affaire – tourne à plein régime, ses capacités de nuisance sont incommensurables sur la plèbe, prise en otage, “girouétisée”, elle ne sait plus à quel “Saint” se vouer. Les rares notes discordantes, tendant à tirer sur la sonnette d’alarme et se préoccupant, en toute objectivité, de disséquer les atouts de chacun et de chacune des acteurs, sont noyées dans une sorte de mêlasse et on a tôt fait de les accuser de faire clochette. Dans cet exercice, Monsieur Idrissa SECK semble tenir la dragée haute à tous les autres, installant, perpétuant, la certaine presse aidant, une dualité, somme toute habituelle dans ce pays, au sommet. Il s’est arrangé pour distiller dans l’opinion qu’il est la seule alternative viable pour présider aux destinées du pays, mettant du coup un voile opaque et tenace sur tous les autres à l’exception de celui qu’il considère comme son seul et unique adversaire, l’actuel Président de la République, Maître Abdoulaye WADE. Dés lors, il s’agit par delà le maquillage et sous un éclairage scientifique de s’adonner à l’exercice historique de décortiquer jusque dans ses recoins les plus secrets la personnalité de ce candidat pour que ses partisans comme ses détracteurs le voient sous son jour véritable. L’OUVRAGE De 2000 à 2006 il y a eu une forte production littéraire sur le plan politique, pas moins d’une dizaine d’ouvrages ont été publiés. Dans la plus part des cas il s’est surtout agit de s’attaquer, à partir de faits anecdotiques, au régime en place, suscitant, de la part de ce dernier, des réactions qui se traduisent en ouvrages qui encensent de manière subjective le Président de la république. Or, telle démarche ne puit bénéficier d’une crédibilité intellectuelle à même de faire comprendre le sens même des entreprises du Président de la République. Ainsi, la production intellectuelle, sur un fait majeur de notre vécu historique, s’est, de fait, installée dans une monotonie préjudiciable à son épanouissement, alors qu’il n y a jamais eu autant de raison de réfléchir sur les faits politiques de notre société. Le présent ouvrage, avec une rigueur scientifique faisant appel à l’anthropologie, à la sociologie, à la psychanalyse, à la philosophie, à l’économie et à la politologie, non pas séparément, mais plutôt dans une belle symbiose, allie plusieurs genres à savoir le roman, l’essaie et l’écriture scientifique. Tout au long de son argumentaire, l’auteur ne se prive nullement de sa belle plume pour nous gratifier d’analyses pertinentes et claires sur sa compréhension du développement, de sa vison sur la politique de jeunesse. L’auteur juge nécessaire de présenter et d’expliquer aux Sénégalais, mais aussi à l’opinion internationale les motivations de Monsieur Idrissa SECK présenté à tort ou à raison comme le plus sérieux adversaire de Maître WADE. Les citoyens sont avertis, l’intellectuel a accompli son sacerdoce, le pays doit être dirigé par des citoyens socialement et psychologiquement bien orthonormés, il y va de notre avenir et de celle des générations futures. LE STYLE Alliant plusieurs genres à savoir le roman, l’essaie et l’écriture scientifique, l’ouvrage se décline et se déclame dans un style assez particulier et inusité : D’une part, ce style permet à l’auteur de ne pas être soumis à la rigueur de la démarche philosophique, donc il adopte à ce moment là un style moins technique, se laissant entièrement aller au plaisir d’écrire sans aller au bout de ses idées, c’est le propre de l’essai. D’autre part, il adopte un style narratif, le roman, qui cherche plus à tenir le lecteur en haleine afin de distiller dans sa pensée, en allant cette fois-ci au bout des idées préalablement présentées dans le style d’essai, ce qui constituera, au fur et à mesure de démonstrations qui constituent le propre de l’écriture scientifique et philosophique, une évidence. Ainsi partant, l’ouvrage se lit du début à la fin. Il ne comporte pas de chapitre et est difficile à comprendre quand on en saute ne serait-ce qu’un paragraphe.